Vos questions

En quoi votre gouvernance a-t-elle été une gouvernance partagée et éthique ?

La gouvernance de la FFCK

Notre gouvernance fédérale peut être définie comme la façon dont l’ensemble de nos membres (clubs, licencié-es, cadres, collaborateurs-trices) et des instances de concertation et de décision (Assemblée Générale, Bureau Exécutif, conseil fédéral,commissions etc.) sont organisés et fonctionnent, en réponse à un projet commun (le projet fédéral), et dans le cadre de règles définies ensemble (nos statuts et règlements).

Ainsi dans notre organisation, et de façon schématique

  • Notre Assemblée Générale –AG- élit les instances les plus importantes (le Président et le Bureau exécutif – BEx-, le Conseil Fédéral), valide le projet fédéral et les moyens mis en œuvre (budget) et adopte nos règlements les plus essentiels (statuts, règlement intérieur, etc.)
  • Le Président et le BEx définissent un projet fédéral qu’ils soumettent à l’AG élective et qu’ils mettent par la suite en œuvre au cours des quatre années que dure l’olympiade.
  • Le Conseil Fédéral est une instance de contrôle qui veille à la bonne exécution du projet fédéral validé par l’AG.
  • D’autres instances ont pour mission de mettre en œuvre le projet fédéral et d’apporter leurs forces de propositions à celui-ci, ce sont les commissions et les comités notamment.

Ce qui a évolué et qui traduit notre volonté d’une gouvernance partagée et éthique

La limitation du mandat du Président

La limitation du mandat du Président à deux mandats soit deux olympiades a été la première décision que nous avons prise. Ceci afin de permettre à la fois d’initier des transformations au cours du premier mandat, et de finaliser les projets les plus lourds sur le deuxième mandat. C’est aussi un gage de démocratie qui permet d’éviter les « présidences à vie ».

La suppression du droit de vote du BEx au sein du Conseil Fédéral (CF)

Le CF est notre organe de contrôle. Jusqu’ici les 6 membres du BEx faisaient partie du CF et prenaient part aux votes. Ils étaient donc juges et parties dans la mesure où ils soumettaient les propositions au CF et participaient à leur validation. Nous avons fait le choix de supprimer le droit de vote du Président et du BEx au sein du CF, afin que cette instance de contrôle puisse fonctionner en pleine indépendance et responsabilité.

La mise en place d’un conseil des territoires et du développement et d’un collège des territoires ultramarins

Ce conseil a été mis en place pour partager les décisions avec les territoires, les comités et les clubs. Ce conseil regroupe tous les Président-es de comités régionaux, deux Président-es représentant des Comités Départementaux, et deux Président-es de clubs. Il nous a permis d’associer nos clubs et comités à tous les grands projets fédéraux – ex : politique de licence, gestion du financement du Projet Sportif Fédéral - PSF -, etc.

La création du collège des territoires ultramarins permet de réunir nos comités d’outremer et aborder de façon spécifique leurs projets de développement.

L’adoption d’une charte éthique et de déontologie.

La rédaction de cette charte a été la première étape avant la mise en place un comité d’éthique et de déontologie

Un délégué à l’intégrité

C’est aussi la désignation d’un délégué intégrité auprès du CNOSF extérieur au BEx

La déclaration à la HATVP du patrimoine du Président

C’est aussi la déclaration d’intérêts et de patrimoine faite par le Président auprès de la haute autorité pour la transparence de la vie publique – HATVP -, conformément à la loi.

Un référent sur les violences sexuelles et sexistes

La désignation d’un membre du BEx comme référent sur les violences sexuelles et sexistes et la mise en place d’une cellule de suivi.

La création dans chaque région d’une Conférence Territoriale des Sports de Pagaies – CTSP- .

Cette instance regroupe au sein de chaque comité le bureau du CRCK, les Président-es de CDCK, les cadres techniques et le Président fédéral et le DTN ou leurs représentant-es. Ces CTSP ont pour fonction de proposer la répartition du financement du Projet Sportif Fédéral (environ 1,3 M€), pour les clubs et comités. Là où d’autres fédérations ont fait le choix d’une gestion centralisée par leurs sièges, nous avons fait le choix d’une gestion décentralisée, par nos comités, dans le cadre d’une gouvernance que nous voulons partagée. Enfin dans une volonté de transparence, l’attribution des fonds se fait sur la base de l’analyse de la qualité des projets et de critères objectifs identiques pour tous (nombre de licencié-es, de jeunes, d’athlètes en liste, de cadres formés, de manifestations organisées etc.).

Un exemple concret du cheminement d’un projet

L’ensemble des projets structurants de la FFCK passent par une présentation et une validation par nos différentes instances en toute transparence. Les comptes-rendus sont publiés et accessibles à tous.